Évolution de l’alimentation de l’homme au fil du temps

C’est au cours des deux guerres mondiales que l’alimentation de l’homme a le plus changé et plus particulièrement après la seconde guerre mondiale.

En effet, les conflits armés ont eu des conséquences désastreuses sur l’agriculture provoquant des pénuries alimentaires. De par le caractère mondial de ces conflits, les pays épargnés augmentaient leur production céréalière pour ravitailler leurs alliés. Ses pays se mirent à accroître leurs productions et augmenter considérablement les exportations devenant ainsi exportateurs principaux.

Pour remédier à sa dépendance alimentaire, l’Europe va créer la PAC en 1962, la politique agricole commune pour garantir l’approvisionnement de ses États membres et ne plus dépendre des importations.

Pour cela, ils vont utiliser des appareils robotisés et des machines agricoles de plus en plus perfectionnées et se lancer dans une agriculture intensive pour avoir un rendement de plus en plus important. Afin de produire plus sur de plus petites surfaces, les pays vont procéder à l’utilisation intensive de produits fertilisants tels que les engrais, de produits de traitements tels que les herbicides, fongicides et insecticides. Une sélection minutieuse de graines et la mise en place de plusieurs brassages génétiques permettront d’aboutir à de nouvelles espèces comme c’est le cas du blé. Parmi les céréales que nous utilisons, c’est l’une des plus consommée dans notre alimentation mais qui est aussi la plus riche en gluten.

Plus spécifiquement, le blé d’aujourd’hui est le résultat de plusieurs croisements et manipulations génétiques de différentes espèces de blés et de plantes sauvages ?

Naturellement effectués par la nature, ses brassages ont été accélérés et modifiés par l’homme impactant ainsi la nature et la qualité du blé. Cette modification a permis de créer des espèces résistantes aux froids, aux maladies et de lutter contre les pénuries que le monde a connues. Ce fut donc l’introduction du blé génétiquement modifié dans notre alimentation.

L’impact de l’industrialisation sur notre société

Cette recherche de productivité qui s’appuya sur l‘utilisation d’intrant dans l’agriculture et l’élevage intensif ont abouti à la pollution des sols, des nappes phréatiques et à l’altération des aliments. Par conséquent, on retrouve des pesticides sur les fruits, du nitrate dans les légumes, des hormones et des antibiotiques dans la viande.

Au fil des années, la production a dépassé la consommation et les pays se sont retrouvés avec des excédents de productions. Certes, ces excédents ont permis une aide alimentaire aux pays en voie de développement mais ils étaient si importants qu’ils ont aussi servi à la fabrication d’aliments pour le bétail. Ce qui a favorisé l’augmentation des effectifs d’animaux d’élevage.

En parallèle, de nombreux changement vont s’opérer. Le monde va connaître une croissance économique rapide, avec un baby-boom et une urbanisation accélérée. Le développement de certains secteurs de l’alimentation seront favorisés et de nouvelles techniques de productions seront créés. La demande en denrées alimentaires va augmenter de manière exponentielle avec l’augmentation de la population.

Pour répondre à la demande et produire encore plus, des hormones de croissance et des protéines animales vont être introduites dans l’alimentation des animaux qui à la base étaient herbivores.

Notre société, cette industrie du business, dans un souci de profit, s’est rendue compte qu’il fallait nous pousser à consommer davantage pour écouler les produits. Pour cela, plusieurs stratégies sont mises en place. Cela passe par l’ajout de divers ingrédients pour flatter nos papilles tels que des sucres, des colorants et des agents de goûts artificiels. Ses adjonctions nous empêchent de percevoir les signaux de faim et de satiété surtout le sucre qui provoque une addiction et des comportements de dépendance. Les publicités et les promotions restent aussi des moyens d’influencer nos choix par des offres alléchantes et des images stratégiques stimulants notre appétit et notre plaisir.

Un mode alimentaire bouleversé

La modernisation a conditionné l’homme. Celui-ci a délaissé progressivement son alimentation naturelle pour s’encrasser avec une habitude alimentaire vagabonde. Son attrait pour les produits industriels et transformés vient du fait que ceux-ci se mangent vite et sans fin. De même que par son attrait pour les produits sucrés d’où sa préférence pour les fast-foods, les pâtisseries, les biscuits, les sodas et les bonbons.

En fait, cette attirance pour le sucre est instinctive, c’est un réflexe de survie que nous avons hérité de nos aïeuls qui consommaient beaucoup de fruits et légumes pour faire le plein d’énergie. Ceux-ci dépensaient aussi beaucoup de calories pendant leurs activités et avaient des périodes de non alimentation, ce qui n’est pas notre cas aujourd’hui. En effet l’homme à la base se nourrissaient de fruits, de légumes, de graines et de coquillages. Puis en s’éloignant du berceau de l’humanité et en se retrouvant dans des zones arides, il a adapté son alimentation à son mode de vie primitif. Son aventure commença par le charognage en mangeant des carcasses abandonnées par les prédateurs (voir un peu de cannibalisme) puis par la pêche et la chasse. De par l’évolution de l’homme, on peut constater que l’homme à une alimentation opportuniste.

Bien qu’anatomiquement notre organisme soit fait pour absorber une alimentation aussi bien végétale que carnivore, il présente des difficultés à digérer les protéines animales. La consommation de protéines animales nécessite donc une cuisson pour les rendre plus digestes. Nous sommes donc omnivores et faits pour avoir une alimentation aussi bien végétale que carnivore. Néanmoins, face à une cuisson non maitrisée de ces protéines animales et suite aux résidus qu’elles pourraient engendrer dans notre organisme, il est préférable de réduire leur consommation.

Votre mode d’alimentation est un choix – le vôtre

Le mode d’alimentation de l’homme avec plus ou moins de viande est surtout lié à sa culture, à ses croyances, à son mode de vie et à son environnement, autant de facteurs sur lesquels nous pouvons agir.

Le plus important n’est pas d’être végétarien ou carnivore. Le plus important c’est de manger équilibré et varié en ayant une alimentation plaisir adaptée à notre choix de vie.

En somme, Il faut :

  • Réfléchir et prendre conscience de l’impact de notre alimentation sur notre santé.
  • Adapter notre alimentation à notre activité physique journalière.
  • Bien choisir nos aliments en étant conscient de leurs origines, de leurs qualités et des transformations qu’ils ont subies.

Une alimentation saine est une facture que vous n’aurez pas à payer face à l’accroissement des maladies.

Publications similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.